Voici l’article que nous avons décidé de vous faire connaître :
Approche et primo définition :
Une personne présentant un trouble bipolaire vit ses émotions avec une intensité démesurée et elle a parfois du mal à les maîtriser. Par exemple, la personne peut vivre les événements de sa vie quotidienne avec une profonde tristesse ou un sentiment de bonheur extrême.
Ameli explique :
Certains critères sont en faveur du diagnostic de trouble bipolaire :
la survenue d’une dépression avant l’âge de 25 ans, des épisodes dépressifs récurrents (au moins 3 épisodes), la survenue d’un seul épisode d’épisode maniaque, des cas familiaux de troubles bipolaires, une dépression après l’accouchement, une dépression qui répond mal aux antidépresseurs, la survenue de crises suicidaires…
** J’invite le lecteur à ne pas prendre son conjoint, son enfant ou son collègue de bureau pour échantillon « bipolaire »… Cette maladie est comme presque toutes les maladies dites de comportements, le sujet d’une observation professionnelle et il faut souvent pas mal de temps et de rencontres ou de vérifications pour poser un diagnostic définitif.
J’invite également les personnes dont le caractère est dit « difficile » à ne pas faire de l’auto-diagnostique et encore moins de l’auto-médication.
Il me vient à l’idée que lorsqu’un enfant est hyper ennuyeux et désobéissant, son parent correcteur n’est pas fonctionnellement bipolaire parce qu’il crie et s’énerve après lui.
Une autre idée traverse mon esprit. Elle visualise un individu en situation de manque : chaleur, nourriture ou bien encore de soins médicaux, son comportement changeant ne vient pas uniquement d’une bipolarité.
Puis cette impression qui s’installe de la façon suivante : lorsque l’on est trop différent de la tribu de proximité et qu’elle rejette l’individu sur un principe sexiste, raciste ou de vieillissement…Le rejet qui s’installe n’est pas forcement bipolaire.
Ma demande, en citant ses exemples, est une invitation à la tempérance. J’ai rencontré des personnes infectes et très changeantes avec leurs proches et elles avaient des comportements totalement intégrés et dit « normaux » en groupe et en individuel, à partir du moment où elles étaient libérées de leur position toxique.
Dans ma pratique toujours, la bipolarité est pour moi, une maladie « visible », « tranchée » lorsqu’elle est avancée. L’individu a un comportement où les transitions de comportement sont mal vécus par l’entourage et par lui car il y a une forme de violence, voire presque une mutilation par une forme de punition. Ici, il s’agit de l’aspect moral mais il y a des symptômes physiques qui accompagnent.
Il ne faut pas, non plus, confondre avec la colère ou un coup de fatigue (Voir colère et fatigue en définition sur ce site, dans le moteur de recherche).
La dépression est un phénomène qui s’accompagne d’une pathologie physique que les médecins savent expliquer.
Et pour avoir le dernier mot : lorsque je commence à accélérer le rythme verbale, par exemple, il y a soit un danger immédiat, soit mes interlocuteurs sont dans ce que j’estime un manque d’écoute, soit j’ai envie de « me les faire ne leur mangeant le cerveau » ce qui est totalement intentionnel dans tous les cas et pas borderline, mais pas du tout !! ;) Prenez soin de vous et des vôtres.*
Alternant phases d’excitation et de dépression, les troubles bipolaires concernent entre 1 et 2,5 % de la population. Des réponses thérapeutiques adaptées existent aujourd’hui mais les patients souffrent principalement de retard de diagnostic et d’un risque de mortalité précoce.
Les troubles bipolaires, au 6e rang mondial des handicaps
Maladie mentale chronique, les troubles bipolaires touchent entre 1 et 2,5 % de la population, soit entre 650 000 et 1 650 000 personnes en France. Ils apparaissent majoritairement entre 15 et 25 ans et persistent toute la vie.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS), les placent au 6e rang mondial des handicaps, les malades présentant une espérance de vie réduite de 10 ans en moyenne par rapport à la population générale. Les épisodes dépressifs peuvent fréquemment déboucher sur des tentatives de suicide : 20% des patients bipolaires non traités décèdent par suicide. Par ailleurs, les troubles bipolaires s’accompagnent d’une forte comorbidité, c’est-à-dire que d’autres troubles se greffent à la maladie (alcoolisme, diabète, dysthyroïdie, etc.), faisant par exemple encourir aux patients le risque de succomber à d’autres pathologies, une maladie cardiovasculaire par exemple. Enfin, les conduites à risque (sexualité, addictions, dépenses) sont fréquentes et associées au handicap.
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Sylvie Michèle BRIERE, fondatrice