La mégalomanie

Pas si facile pour l’entourage

Le mythe rejoint le quotidien du malade mégalomane.

mégalomanie

nom féminin

1. Comportement pathologique caractérisé par le désir excessif de gloire, de puissance (folie des grandeurs). 2. Ambition, orgueil démesurés.

Définition du dictionnaire Le Robert


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Qu’est-ce que la mégalomanie ?

La mégalomanie correspond à un orgueil hypertrophié. Cette maladie psychopathologique fait partie de la personnalité narcissique. Elle s’exprime par une surestimation de soi qui fait que la personne mégalomane s’attribue des actions prestigieuses, des dons exceptionnels, des sucès amoureux sans limites, des richesses insoupçonnées.

La mégalomanie découle souvent d’un trouble de la personnalité narcissique. Elle peut être renforcée par une paranoïa ou une schizophrénie.

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Vivre avec un mégalomane, c’est compliqué

Les personnes mégalomanes pensent que tout leur est dû. Ils estiment qu’ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent et que leurs désirs doivent être toujours satisfaits. Les contrarier peut entraîner des crises. Les personnes de son entourage sont à sa disposition. Les personnes mégalomanes manquent d’empathie. Ils sont tellement centrées sur eux-mêmes qu’ils ne font pas attention aux sentiments des autres.

En outre, les mégalomanes sont hautains, arrogants, et ont besoin d’être admirés.

Tout cela en fait des personnes difficiles à gérer, dans un cadre familial, amical ou professionnel !

Les thérapies cognitives et comportementales peuvent améliorer le comportement des personnes mégalomanes. Une psychanalyse également. Mais le plus souvent la personne mégalomane ne se fait pas soigner car elle s’estime meilleure que les thérapeutes !

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Face à un mégalomane, que faire ?

Soyez attentif à ses tentatives de vous manipuler, que ce soit par la peur (« Attention à toi si tu… »), la flatterie (« Tu es le (la) meilleur ») ou la culpabilité (« Après tout ce que j’ai fait pour toi… »).

Ne vous attendez pas à la réciprocité, au donnant-donnant. La personne mégalomane s’attend à recevoir beaucoup, mais elle vous rendra pas ce que vous lui donnez, car tout lui est dû, elle mérite ce que vous lui donnez. Fin de citation

Anne-Sophie Glover-Bondeau Journaliste


Comportement et danger pour l’entourage

Si vous avez déjà rencontré un mégalomane, vous savez ce que cela signifie dans votre espace psychique qu’il soit professionnel ou personnel.

Ce personnage saura vous suivre à la trace et pourra démonter toutes vos défenses jusqu’à votre épuisement total sans aucun remord.

Il aura la courtoisie de dire à qui voudra l’entendre que vous ne lui avez jamais rien donné et même plus, il ira jusqu’à prétendre que vous lui devez tout.

Son opiniâtreté à vous détruire est aussi grande que la force de sa mégalomanie à laquelle on ajoute souvent la cupidité, la méchanceté, la jalousie, etc, qu’il articule pour arriver à assouvir ses envies maladives.


Que peut-on faire pour se protéger et LE protéger ?

Les médecins spécialistes en maladies mentales ont parfois des améliorations à proposer.

Les personnes atteintes de maladies mentales sont souvent placées dans un établissement encore appeler asile, maison pour les fous, alors qu’il s’agit d’un hôpital psychiatrique.

Les malades mentaux sont souvent confrontés à l’absence de conscience de leur pathologie dont l’origine n’est toujours pas très claire.

Leur souffrance est incontournable, elle est si prégnante qu’elle entrave les soins. Par contre, ces derniers sont obligatoires pour réduire la souffrance. Sans encadrement, les malades psychiatriques aggravent leurs situations, ils entravent leurs relations sociales car personne ne les comprend et personne n’arrive à supporter leur décalage quotidien (ce qu’ils sentent et disent, ce qui est une réalité de l’entourage).

En vivant avec eux, on est clairement confronté à de nombreuses mises en danger physiques, des plus simples aux plus compliquées (oubli d’une casserole sur un feu, prendre des médicaments injustifiés, sauter par une fenêtre… Oublier de manger ou de se laver plusieurs jours…) et ici, il n’est pas question des nombreux rapports de force quotidiens (que le malade soit gentil ou agressif) qui épuisent tout l’entourage et détériore largement la qualité de vie de tous ! (malades et entourage)

Être concret n’est pas une maltraitance.

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