Bestialité, zoophilie

Un seul sujet pour protéger les animaux

Léda et le cygne (1530), par Michel-Ange, National Gallery, Londres.

2020 : 3 milliards d’animaux ont été impactés par les feux de forêts

Combien dans les ocans et mers sont impactés par le plastique et les déchets humains.

Combien sur 2022, on de nouveau été éradiqués de la planète ?


Le présent sujet est la zoophilie dite bestialité.

Je laisse WIKIPEDIA poser ses mots qui comme nous le savons, sont validés par vérifications et les contributions sont alimentées par des spécialistes anonymes.

Merci à eux.


Commençons par la loi

France

Le code pénal de 1791, promulgué par la Constituante, a aboli les crimes de sodomie et de bestialité, grâce, notamment, aux positions des pénalistes classiques (Beccaria, Bentham…) et de manière totalement conforme à la Déclaration de 1789 que la même Assemblée avait proclamée : la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui (art. 4). La laïcisation du droit et la pensée libérale des révolutionnaires a conduit à dépénaliser les comportements homosexuels et zoophiles. Napoléon, dans son Code pénal de 1810, a confirmé cette dépénalisation. Au cours des xixe siècle et xxe siècle, les juridictions pénales ont pu condamner des actes zoophiles violents, sur le fondement des actes cruels ou des mauvais traitements envers les animaux de compagnie ou apprivoisés.

Jusqu’en mars 2004, aucune loi ne punissait la bestialité sauf dans le cas où l’animal subissait des sévices graves. La loi no 2004-204 du 9 mars 2004 portant adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité, qui ajoute la précision « ou de nature sexuelle » à l’article 521-1 du code pénal, explique que « le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves « ou de nature sexuelle » ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. » À titre de peine complémentaire, le tribunal peut interdire la détention d’un animal, à titre définitif ou non.

L’amendement est adopté à l’unanimité tant à l’Assemblée qu’au Sénat36. La Cour de cassation a confirmé, le 4 septembre 2007, un arrêt de la chambre correctionnelle de la cour d’appel de Dijon du 27 janvier 2006, condamnant un individu à un an d’emprisonnement avec sursis, une interdiction définitive de détenir un animal et 2 000 euros d’amende pour avoir sodomisé son poney37,38.

La loi du 30 novembre 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes, modifie le code pénal en 521-1-139, « Les atteintes sexuelles sur un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité sont punies de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. » 40. À titre de peine complémentaire, le tribunal peut interdire la détention d’un animal, à titre définitif ou non ainsi que l’inscription au FIJAIS.

« Art. 521-1-3.-Le fait de proposer ou de solliciter des actes constitutifs d’atteintes sexuelles sur un animal définies à l’article 521-1-1, par quelque moyen que ce soit, est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. »

« Art. 521-1-2.-Est constitutif d’un acte de complicité des sévices graves, actes de cruauté ou atteintes sexuelles sur un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, prévus au premier alinéa des articles 521-1 et 521-1-1, et est puni des peines prévues aux mêmes articles 521-1 et 521-1-1 le fait d’enregistrer sciemment, par quelque moyen que ce soit et sur quelque support que ce soit, des images relatives à la commission des infractions mentionnées au présent alinéa. Est constitutif d’un acte de complicité de mauvais traitements sur un animal et est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe le fait d’enregistrer sciemment, par quelque moyen que ce soit et sur quelque support que ce soit, des images relatives à la commission de l’infraction de mauvais traitements précitée.

« Le fait de diffuser sur internet l’enregistrement de telles images est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.

« Le présent article n’est pas applicable lorsque l’enregistrement, la détention, la diffusion ou la consultation de ces images vise à apporter une contribution à un débat public d’intérêt général ou à servir de preuve en justice. »


Terminologie

Le terme « zoophilie » est employé pour la première fois en 1886 par Richard von Krafft-Ebing, dans son livre Psychopathia sexualis.

En sexologie, en psychologie et dans le langage courant, ce terme possède une large signification, telles que : l’affinité, l’affection, ou bien l’attirance sexuelle pour un partenaire non-humain. Ce terme désigne l’attirance sexuelle envers les animaux et, moins couramment, la paraphilie du même nom.

Citation partielle.


Santé

Les rapports sexuels avec des animaux exposent, comme ceux avec des êtres humains, à des risques sanitaires plus ou moins graves (infections, blessures, réactions allergiques). Les affections transmises aux humains par les animaux sont appelées zoonoses. Certaines peuvent l’être par simple contact, d’autres par les activités qui exposent au sperme, aux sécrétions vaginales, à l’urine, à la salive, aux selles et au sang des animaux.

Au nombre de ces maladies, il y a la brucellose, la leptospirose, la fièvre Q ou encore la rage31. Toutefois, lorsque les animaux sont bien soignés, les risques de développer ces affections sont faibles. En outre, celles-ci peuvent être contractées par d’autres voies que des activités « sexuelles » (par exemple une morsure). Excepté les primates, les animaux ne peuvent pas transmettre le virus VIH à l’homme32.

Une étude datant de 2011 tend à prouver que des relations sexuelles avec un animal peuvent causer chez l’homme le cancer du pénis33. Sur cette question, Sallie Graves déclare au Huffington Post que « les résultats des études sur le cancer du pénis devraient inciter les individus à prendre des précautions comme l’utilisation d’un préservatif lors de rapports sexuels avec des animaux ». Graves reconnaît cependant que ces études n’ont pas d’effet dissuasif sur les zoophiles33.

La publication de ce genre de pratique sur internet peut influencer les spectateurs, éventuellement des enfants et conduire à des blessures, en raison des différences physiques entre espèces34.

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