La schizophrénie

Une maladie neuronale

La schizophrénie est une maladie au même titre qu’un diabète, une maladie chronique. Cette maladie nécessite pour la plupart des patients un traitement au long cours.

Une maladie très sérieuse et répandue

Les maladies dites mentales sont des maladies, pas de la délinquance.

Le spécialiste tient son savoir à disposition pour expertiser les intentions et les incapacités.
_Ma conviction par l’expérience est qu’un malade reconnu est devenu un malade encadré et soigné grâce à la médecine moderne. Le temps est un facteur essentiel pour poser les bons soins.

Un délinquant répond de ces actes.

Qu’est-ce que la schizophrénie

Une maladie neuronale, La schizophrénie est une maladie du cerveau qui affecte la pensée, les sentiments et les émotions, tout comme les perceptions et les comportements des personnes qui en sont atteintes. Toutes ces fonctions ne sont cependant pas perturbées au même moment et dans la même mesure. De nombreuses personnes souffrant de schizophrénie peuvent avoir un comportement parfaitement normal pendant de longues périodes.

Bien qu’elle n’affecte pas l’intelligence proprement dite de la personne, la schizophrénie occasionne souvent un certain nombre de déficits cognitifs qui perturbent notamment l’attention, la mémoire, l’apprentissage et le traitement de l’information. Ces déficits sont souvent présents dès le début de la maladie et diminuent la capacité de la personne à réagir de manière appropriée avec son milieu.

Le cerveau contient des milliards de cellules nerveuses. Chacune d’entre elles émet des prolongements qui transmettent des messages aux autres cellules nerveuses ou en reçoivent de ces dernières. Ces prolongements libèrent des substances chimiques appelées neurotransmetteurs qui acheminent les messages d’une cellule à l’autre. Chez les personnes atteintes de schizophrénie, ce système de communication fonctionne mal. Une personne atteinte de schizophrénie peut :

- éprouver des difficultés à établir un contact avec son entourage ;

- être envahie par des idées et des impressions étranges ;

- avoir l’impression d’entendre des voix qui, bien que n’existant pas réellement, font partie de sa réalité ;

- être prisonnière de ses hallucinations et de son délire ;

- avoir une perception de soi partiellement, voire totalement altérée ;

- avoir beaucoup de difficultés à distinguer ce qui est réel de ce qui ne l’est pas ;

- avoir la conviction que certaines personnes lui veulent du mal ;

- se replier sur elle-même et se comporter d’une façon bizarre ou imprévisible ;

- se désintéresser de nombreuses choses : habillement, ménage, hygiène corporelle, gestion de ses biens ;

- avoir des réactions émotionnelles étranges et incongrues ;

- percevoir son entourage comme hostile ;

- ressentir une insécurité permanente.

La schizophrénie n’est pas une maladie rare.

À l’échelle mondiale, la schizophrénie touche 1 % de la population. Elle survient chez les jeunes à la fin de l’adolescence ou au début de la vie adulte, habituellement entre 15 et 30 ans. Exceptionnellement, elle peut apparaître parfois pendant l’enfance ou après 30 ans. On parle alors de schizophrénie juvénile ou de schizophrénie à début tardif, selon le cas.

La schizophrénie est une maladie mentale qui peut être sévère et persistante.

La maladie se manifeste par des épisodes aigus de psychose, suivis de divers symptômes chroniques. Le début de la maladie peut être progressif, s’étalant sur quelques semaines ou quelques mois. Dans bien des cas, la schizophrénie fait son apparition de façon tellement insidieuse et graduelle que les personnes qui en sont atteintes, ainsi que leur famille, prennent parfois beaucoup de temps à s’en rendre compte. Elle peut aussi apparaître très soudainement.

La schizophrénie est reconnue comme étant la maladie la plus invalidante chez les jeunes. Elle frappe autant les garçons que les filles, sans distinction de races, de cultures, de croyances ou de niveaux socio-économiques.

Causes de la maladie

Début de citation La présence de gènes de susceptibilité à la maladie chez un grand nombre de patients ont été identifiés. La présence de mutations ponctuelles, rares mais à effet majeur, exposent à un risque plus important. 10% de la population serait porteuse mais uniquement 1% de la population est malade.

Chez de vrais jumeaux, si l’un a la maladie, l’autre a un risque de 30 à 40% de contracter la schizophrénie.

Cependant, la génétique n’explique pas tout. Les causes dépendent de l’environnement.

Le développement cérébral pendant la grossesse peut être altéré par des facteurs comme l’incompatibilité rhésus ou des complications suite à une grippe contractée lors du 2e trimestre de la grossesse. La consommation de substances psychogènes comme le cannabis est un facteur déclenchant la maladie et l’usage régulier avant 18 ans double le risque d’avoir cette maladie La maladie est associée à des anomalies anatomiques au niveau du cerveau : augmentation de la taille des ventricules, diminution de la matière grise, désorganisation cellulaire dans certaines régions du cerveau telles que le cortex préfrontal ou l’hippocampe. Fin de citation. Relecture : Afsaneh Gaillard, Université de Poitiers, Membre de la Société des Neurosciences

Sources : psycom.org / Inserm / www. fondationdesmaladiesmentales.org

La schizophrénie n’est pas

- Rare - Un dédoublement de la personnalité - La marque d’une faiblesse de caractère - Causée par des parents négligents ou dominateurs - La conséquence d’une expérience traumatisante vécue dans l’enfance - Due à la pauvreté du milieu de vie ou à un échec personnel

La schizophrénie se traite : une vie satisfaisante est maintenant possible

Prévalence de la schizophrénie

À travers le monde, une personne sur cent est atteinte de schizophrénie.

Elle est donc :

- Deux fois plus répandue que la maladie d’Alzheimer.

- Cinq fois plus répandue que la sclérose en plaques.

- Six fois plus répandue que le diabète insulino-dépendant.

- Soixante fois plus répandue que la dystrophie musculaire.

Pour compléter, voici un document constructif


Cet article est rédigé pour ce qu’il est et ne prétend pas à l’absolue connaissance. En tant que fondatrice mon intention est de soutenir le travail des uns et les besoins des autres.
Les familles sont concernées et souvent, bien seules.


La réalité pratique

Les personnes atteintes de maladies mentales sont souvent placées dans un établissement encore appeler asile, maison pour les fous, alors qu’il s’agit d’un hôpital psychiatrique.

Les malades mentaux sont souvent confrontés à l’absence de conscience de leur pathologie dont l’origine n’est toujours pas très claire.

Leur souffrance est incontournable, elle est si prégnante qu’elle entrave les soins. Par contre, ces derniers sont obligatoires pour réduire la souffrance. Sans encadrement, les malades psychiatriques aggravent leurs situations, ils entravent leurs relations sociales car personne ne les comprend et personne n’arrive à supporter leur décalage quotidien (ce qu’ils sentent et disent, ce qui est une réalité de l’entourage).

En vivant avec eux, on est clairement confronté à de nombreuses mises en danger physiques, des plus simples aux plus compliquées (oubli d’une casserole sur un feu, prendre des médicaments injustifiés, sauter par une fenêtre… Oublier de manger ou de se laver plusieurs jours…) et ici, il n’est pas question des nombreux rapports de force quotidiens (que le malade soit gentil ou agressif) qui épuisent tout l’entourage et détériore largement la qualité de vie de tous ! (malades et entourage)

Être concret n’est pas une maltraitance. Il s’agit de poser des limités dans un but d’encadrement et de protection. C’est un exercice complexe pour lequel les qualités des intervenants sont précieuses.
Recevez mes meilleures pensées de soutien.

Sylvie.Michèle.Briere-2024

Sylvie Michèle BRIERE, fondatrice

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