PERDRE
Perdre (c’est comme pour la bêtise preuve d’intelligence) c’est parfois gagner.
Le tout est de savoir ce que l’on a perdu ou gagné.
Si l’on perd la vie, sur cette terre, cela représente la pire des pertes, normalement. Hé, oui ! Car certaines personnes prétendent qu’il vaut mieux mourir que de continuer à vivre de cette façon !
Et donc, on ne sait plus qui gagne ou perd dans ces conditions et emberlificotage parfois dramatique.
Généralement, perdre revient à avoir un manque de quelque chose et cela conduit à la recherche d’une autre. Perdre son emploi pour en trouver un autre (enfin, en général). Cette perte aboutit aussi, quand on est malin, à se poser des questions, faire des efforts, se perfectionner et ainsi de suite. Et il s’agit d’un retour vers le gain, toujours en général. Lors d’une crise, il arrive que l’on perde tout : travail-argent, amis, famille et vie. Si le cas est isolé, on parle d’exception (même si cela fait souffrir), si le cas se généralise, il s’agit de la fin du monde.
Avant la perte définitive, une prudence s’impose : ne pas scier la branche sur laquelle on est assis.
Sylvie Michèle BRIERE, fondatrice