Prévention par la prévention de la prévention ! Yes !
Le plaisir et ses charmes, ses vices, ses dépendances et ses explosions de toutes sortes, est un sujet aussi vieux que le monde. Encore un !
Le bannir a été un choix délibérer de certaines sociétés, l’aduler a conduit bien souvent à la disparition. Voici dans une période, qui au final, s’avère longue et où les objets et la nourriture ne sont limités que par les budgets. Leur accès devient privatif et individuel et même individualiste. La conséquence se porte directement sur le développement de personnalités peu enclines au partage et à l’ouverture, à la joie, celle qui fait une grande ouverture comme une fenêtre sur la mer.
Il est totalement normal de définir soi-même, son ressenti du plaisir. Il est également logique de choisir les personnes avec qui les partager. On peut concevoir un plaisir à être seul et replié. Mais il entre une idée directe qui constate que l’être humain ne vit pas aussi bien seul qu’en collectivité. Tout cela se réfère à des standards, des synthèses dans lesquels il y a toujours des exceptions ou des modes, des vagues, aussi.
L’analyse qui vient porte sur la relation réelle de plaisir. Fait-il autant plaisir que ça ? Les codes sont tellement enclavés, imbriqués, qu’ils installent parfois des idées toutes fabriquées que l’on adopte comme des vérités. Mais si cela est bien vécu, pourquoi pas ! Comme à l’accoutumée, se sont les débordements qui interrogent. Légitime, puisqu’ils peuvent être à l’origine d’un grand nombre de problèmes ou d’incapacités et plus précisément encore de souffrances.
Pour en venir à un constat d’absence de verbe sous les cieux européens concernant la privation, l’empêchement, l’interdiction. La préservation de la liberté individuelle est un objectif totalement démocratique et très confortable car elle se fait la garante d’une forme et d’un optimisme intellectuel qui devrait déboucher sur une communication positive. Mais pour reprendre une expression à la mode, un état de non droit ne protège pas les citoyens.
Après quelques constats et un mal être collectif, la tendance immédiate se porte sur une recherche de solutions ou des attitudes totalement différentes. Le retour à une moralisation et un appel à être raisonnable ou à prévoir et anticiper se remet en place car au fond c’est un moyen économique et probant pour tous.
Nul doute que la raison doit conserver sa raison et pour étayer l’idée, voici l’exemple simple de l’enfant a qui l’on interdit de faire du vélo par peur d’une chute. Comment pourra-t-il apprendre son corps, son espace, ses capacités de résistance et de dépassement mais aussi de préservation, si il ne ressent rien en direct ?
Et enfin, sans période de transition, le passage d’une situation à l’autre comme si l’humain était un « ingurgiteur de tout », laissera beaucoup de faux semblant prêts à devenir des actes manqués puis des déchaînements.
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