La BEAUTÉ, la beauté est celle que l’on…

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Poésie, légèreté, amour, douceur

La BEAUTÉ

La beauté est celle que l’on s’accorde.

Évidemment, cette opération exige souvent des arrangements, comme dans tout ce que l’on fait sur cette terre.

Bien souvent, la première négociation se porte sur l’acceptation, la validation et l’activation de son image physique et morale.

Le domaine de la beauté ressemble beaucoup à celui des goûts. Chacun sa perception, son interprétation et sa mise en relation. C’est sans doute pour cela que les malentendus existent.

L’expérience est claire, si l’on demande à quelqu’un de donner la définition d’un goût, d’une odeur ou d’une couleur et que l’on interroge le voisin sur le même sujet d’observation, les réponses seront approchantes, différentes ou divergentes.

Ce qui amène à être assez prudent sur le choix esthétique de son ou sa compagne de vie mais encore plus

attentif pour ce qui concerne son aspect moral. Ses opinions et ses convictions de toutes natures seront

forcement sa construction. Celle-ci est mouvante au fil du temps, du vécu, de l’âge, du contexte. Pour que la

beauté reste intacte, il n’y a pas de doute qu’il faut y mettre une touche d’amour et de mouvements évolutifs.

La société, dite audiovisuelle, dans laquelle l’humanité s’identifie depuis trente ou quarante ans, a développé ce

que l’on nomme une plastique. Elle sous-entend un style, un type ou un profil de beauté et parfois, elle s’égare

dans des stéréotypes.

Nous nous éparpillons légèrement sur deux points :

1 – L’écriture n’a jamais eu autant ses lettres de noblesse que depuis le XX ème siècle et elles continuent à ce

jour.

2 – Les civilisations de l’Antiquité et même préhistoriques étaient déjà dans l’audiovisuel.

Les Grottes de Lascaux, le site archéologique de Mari, la déesse Ishtar de Ninive, les pharaons pour les

premiers plus connus, ont livré à l’humanité une relation à la vision, exceptionnelle et presque immortelle (dans

la notion temporelle de 3500 ans minimum).

Donc, le premier handicap de la beauté est la subjectivité et tout ce que l’on peut mettre dedans.

Le second, encore plus important parfois, se place directement dans le pouvoir. Il prend la forme d’atteinte de la

perfection. Et l’interrogation qui en découle est la suivante : pour quoi faire avec ?

A titre de modération, la suggestion d’amélioration semble garder une échelle humaine.

Sylvie.Michèle.Briere-2024

, fondatrice

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