Communiqué de presse du 15 avril 2020
Association France Prévention, sa présidente Sylvie Michèle BRIERE et ses membres demandent instamment à l’État français de donner des réponses sur la CRISE SANITAIRE COVID-19.
1 – Comment peut-on installer des polémiques à répétition sur des sujets dont les preuves sont tangibles et anciennes. Ici, il s’agit de l’efficacité du port d’un masque, de gants et du traitement en primo infection par la chloroquine, dont le Professeur RAOULT, éminence médicale mondiale, a fait et fait l’application avec succès de guérison. Rappelons de façon basique, que les blocs opératoires sont occupés par des soignants (médecins, anesthésistes, chirurgiens, infirmiers et autres) portant des masques, sur-blouses, chaussons, gants et autres bonnets pour éviter toutes transmissions de bactéries et virus.
2 – Comment peut-on laisser des médecins et autres soignants, aides-soignants sans protection dans l’exercice de leur profession ? Le droit du travail est explicite sur le sujet : tout employeur à la charge de la protection de ses employés. Que ce soit l’Etat, l’employeur, semble aggraver les manquements et les mises en danger sont pourtant garanties par les lois qu’Il promulgue lui-même.
3 – Comment peut-on laisser la population dans le silence de l’information puis par alternance, dans les contradictions ou les mensonges voire, les incompétences sur sa protection face à une pandémie ? Les masques, gants et gel hydro alcoolique étant manquant dès le début de la pandémie sur les territoires français, le confinement a été décidé avec au moins quinze jours de retard. Il ne s’applique pas à tous et à toutes et l’exposition de certains métiers de contact est inadmissible. Les commandes annulées ou refusées de matériel de protection n’ont pas de sens pour le citoyen exposé en 1re ligne. Rappelons que le virus COVID-19 était et est inconnu sur sa virulence et ses effets à long terme. Il ne dispose pas de moyen de soins en dehors de la Chloroquine dont on parle depuis une semaine à peu près pour le grand public.
4 – Comment laisse-t-on les séniors très âgés sans nouvelles, sans possible au revoir, sans sépulture décidée par les familles… Comment nous a-t-on laissé sans visibilité des décès en Ehpad ? Comment nous laisse-t-on sans visibilité des décès en maisons ?
5 – Comment nous laisse-t-on sans possible dépistage du Covid-19, au plus rapide pour ensuite recevoir les soins du Dr RAOULT et éviter les complications mais aussi et surtout, les décès.
6 – Comment peut-on penser que les français confinés et séparés des leurs, peuvent comprendre l’abandon obligatoire qu’ils doivent exercer et subir sur les membres de leur famille ou sur leurs amis, collègues ? Que veut-on de la population française, qu’elle soit éclatée ? La pandémie et l’Etat d’Urgence sanitaire font l’objet de controverses par le fait d’une pédagogie inapte et des prises de paroles officielles contradictoires ou/et tardives. Certaines personnes du gouvernement étant écartées dès les mises en cause alors que les sujets de mises en cause ont été validés en plus Haute Instance.
Rappelons la violence de la décision et de l’application du confinement qui n’ont pas été accompagnées par une distribution de masques et de gants, de gel hydro alcoolique. Tout était en rupture absolu de stock. La constitution est claire, l’Europe est claire, les Etats et l’Europe doivent assistance aux peuples et aux Etats membres.
7 – Comment peut-on occulter les aides de l’Europe, de la Communauté Européenne, etc. ?
Pour exemple : A - Union Européenne met en place un fond d’investissement « Coronavirus Respons Investment Initiative » à destination des Etats. Dotation de 37 milliards d’euros dont 8 milliards de préfinancement alloués en 2019.
B - Un montant de 800 millions d’euro est mobilisable pour les pays les plus en détresse sanitaire.
C - Le Groupe BAI (Banque d’Investissement Européenne + Fond Européen d’Investissement) a annoncé mobiliser 40 milliards d’euros sur différents programmes d’aides au PME/ETI… Soit 250 000 entreprises concernées en Europe.
D - Il existe également une clause dérogatoire générale aux règles budgétaires définies par le Pacte de stabilité et croissance et la Commission Européenne se charge de l’activer. Résultat : les Etats membres pourront prendre des mesures financières sans se soucier des limites des 3% de PIB pour le déficit annuel et de 60% PIB pour la dette. M. MACRON a annoncé 6 points de PIB, pile… Vérifions ! (Il semble que Mme Lagarde a tenté une annonce furtive).
E - La clause dérogatoire générale aux règles budgétaires définies dans le Pacte de stabilité et de croissance va être activée par la commission européenne. Cela permettra aux États de prendre l’ensemble des mesures financières sans se soucier des limites des 2% de PIB pour le déficit public annuel et de 60% PIB pour la dette.
F - L’Union Européenne réfléchit sur l’activation du mécanisme européen de stabilité (MES). Le fond européen de gestion des crises financières et de sauvetage est doté de 410 milliards d’euros !
G - L’indemnisation des chômeurs passent également par une loi relative à un régime de réassurance chômage qui a pour but de protéger les personnes en perte d’emplois à la suite d’un évènement inédit. Où en est son application et quelles informations vers les confinés ?
H - Et enfin, le Fond européen d’ajustement à la mondialisation est doté de 179 millions d’euros, qui peut concerner les travailleurs licenciés ou indépendants dans des conditions précises.
M. MACRON fervent défenseur de l’Europe a-t-il posé ses moyens de réactions pour sauvegarder les français ? La réalité est très minimaliste et surtout, absente du discours d’information. M. MACRON évoque plutôt le travail à 60 H/S alors que les fonds européens sont non remboursables dans la plupart des cas !
8- En plus des manquements organisationnels, les maltraitances psychiques sont nombreuses. Par exemples : Les enfants en scolarité sont dans une incertitude sur leur cursus quelque soit leur âge. En clair, le rapiéçage scolaire aboutit à la désorientation et au manque de soutien sur les programmes. Les enfants sont dans l’incertitude et dans le manque de soutien face à une scolarité que tous ou presque, veulent réussir.
Beaucoup de personnes ont « vu » mourir un proche sans pouvoir être présent. Sans pouvoir assister décemment au processus de mise en bière, d’enterrement et de cérémonie religieuse. Beaucoup ont eu à vivre une absence d’assistance vers des personnes en forme quelques temps avant le Covid-19 invasif. Ils n’ont pas pu dire au revoir à leurs parents, frères ou sœurs, ami.es… Ils n’ont pas pu leur donner un masque ou une paire de gant, pas pu leur apporter à manger ou laver leur linge. Les plus âgés sont partis sans savoir ce qui leur arrivait et les petits, eux sont coupables de transmettre !! Les nouveaux papas ne peuvent pas assister aux accouchements mais après qu’en est-il du retour de couches dans le logement familial ?
Les faits sont très nombreux, la désorganisation chronique pousse les gens à prendre des initiatives personnelles et à avoir des attitudes de prises de risque. Le chapitre des courses alimentaires est époustouflant ! Même dans des régions dites calmes, on observe des files d’attentes sans protection par le respect d’un espace d’au moins un mètre (dont on ne sait toujours pas s’il est vraiment efficace !). Toujours pas de gants, ni de masques et les caissières ont opté pour des paravents en plexis-glace mais pour d’autres, il s’agit de film transparent en plusieurs épaisseurs qui les séparent de leurs clients (qu’elles ne voient plus). Elles s’équipent de gants de ménage et assez souvent, elles ont des masques. Par contre, il a fallu attendre 3 semaines après le début du confinement pour appliquer de façon quasi générale…
Je reviens pour conclure, sur un sujet hyper important à mes yeux : la sécurité des soignants. en plus du manque de matériel de protection physique, on leur impose pour certains, un rythme de 13 heures de travail en continu (en milieu hospitalier), sans boire ni manger, semble-t-il parfois. Ils prennent une pause de quelques heures à leur domicile (pas tout le temps) puis ils repartent pour autant d’heures qu’il y aura des malades. Le burnOut est une maladie professionnelle de très grande gravité qui engage un risque de suicide ou des conséquences irréversibles sur le métabolisme. Ne pas manger, ne pas boire et ne pas dormir suffisamment, cela engendre des désordres physiques et psychiques irréversibles pour certains, suivant le niveau de pression subit. Le risque de suicide sans préavis est décuplé.
Je déclare que les incompétences multiples et les réponses inaptes qui ont été faites par le gouvernement de M. Macron Président de la France, non seulement m’étonnent, mais aussi m’obligent à me porter partie-civile dans les conditions autorisées par la loi, pour mise en danger d’autrui par absence de décisions adaptées aux situations de la pandémie COVID-19 et ce, dans le cadre associatif indépendant mais d’Intérêt Général d’Association France Prévention. Nous demandons à rejoindre dans ce but, le Comité des 600 médecins, défendu par Maître Fabrice Di Vizio.
Fin du communiqué de presse du 15 avril 2020. 1534 mots 164 lignes.
Sylvie Michèle BRIERE, présidente et fondatrice.