Les champignons vénéneux - Informations

Manger sans danger - Niveau lecture ++

Les mangeurs de champignons sont partout, on le voit chez les primeurs. la sécurité est totale. Par contre dans les sous-bois, on ne choisit pas, on trie ou on ne mange pas !

Les champignons vénéneux

Prendre le temps d’observer le champignon pour l’identifier

Pour reconnaître un champignon comestible d’un champignon toxique, il faut observer le champignon dans son environnement. Certains critères essentiels sont à prendre en compte dès que vous tombez sur un spécimen en pleine nature. Soyez notamment attentif :

  • à la forme du champignon ;
  • à son chapeau (dessus et dessous) ;
  • à son pied ;
  • à sa couleur ;
  • à son odeur.  

Principaux champignons vénéneux ou toxiques :

  • L’Amanite phalloïde. …
  • Le Cortinaire couleur de rocou.
  • L’Amanite printanière.
  • Le Gyromitre.
  • L’Amanite tue-mouches.
  • L’Entolome livide.
  • La Pleurote de l’olivier.
  • Le bolet-satan.
  • Le Clitocybe blanc.
  • Le Cortinaire resplendissant.
  • Le tricholome soufré… La LISTE NE S’ARRETE PAS LA

  En cas de doute sur un champignon, ne le mettez pas dans le même panier que ceux dont vous êtes sûr. Pour éviter l’intoxication alimentaire, mettez-le de côté et prenez conseil auprès de votre pharmacien.

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Autorisation de vente

Danièle nous pose cette question : "Un.particulier a-t-il le droit de cueillir sécher et vendre sa cueillette de champignons… en quantité importante… sans contrôle sanitaire et réglementaire ?

Notre réponse : En terme de législation fiscale, si cela reste local et sans continuité, il est possible de faire un peu de vente à hauteur de 350€ à l’année.

Pour la prise de risque, la provenance de la cueillette doit être indiquée clairement et un contrôle des champignons sur leur possible consommation doit être assuré par un pharmacien, par exemple. La déclaration sanitaire en matière de champignons et de cueillette locale est recommandée. Les conditions de cueillette, de stockage, de cuisson, tout est important lorsqu’il s’agit d’amateurs cueilleurs. Le mieux est d’acheter des champignons chez un détaillant déclaré, même si les champignons sont sauvages.

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Que faire en cas de symptômes ?

En cas d’apparition de symptômes suite à la consommation de champignons : douleurs abdominales, diarrhées, vomissements, nausées, tremblements, vertiges, troubles de la vue notamment, il faut appeler immédiatement un Centre antipoison en mentionnant cette consommation.

Voici quelques numéros importants Centre antipoison en mentionnant cette consommation :

Angers : 02 41 48 21 21

Bordeaux : 05 56 96 40 80

Lille : 08 00 59 59 59

Lyon : 04 72 11 69 11

Marseille : 04 91 75 25 25

Nancy : 03 83 22 50 50

Paris : 01 40 05 48 48

Toulouse : 05 61 77 74 47

En raison de ce pic d’intoxications et du nombre élevé de cas graves associés, la Direction Générale de la Santé (DGS) et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) réitèrent leurs recommandations à respecter impérativement :

En priorité, et en cas de doute, il est indispensable de faire identifier sa récolte par un spécialiste (pharmaciens, mycologues des associations ou sociétés savantes de mycologie ) avant toute consommation ; certaines intoxications pouvant s’avérer mortelles. Photographier sa cueillette avant cuisson permet au centre antipoison d’identifier le champignon, en cas d’intoxication.

https:// solidarites-sante.gouv .fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/forte-hausse-des-intoxications-graves-par-des-champignons


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