Attention : tout mineur reste sous la responsabilité de ses parents ! L’alcool est interdit en dessous de 18 ans !
L’alcool et l’humain, une histoire d’amour qui tourne court et va dans le mur
Qui pense que son enfant peut être dans la voiture qu’un alcoolisé va percuter ?
Sylvie Michèle BRIERE

Chez les jeunes de 17 ans
85,7% ont déjà expérimenté l’alcool. 8,4% ont une consommation régulière (au moins 10 fois dans le mois). 30% des consommations d’alcool ont lieu en présence des parents. 44% ont déclaré une alcoolisation ponctuelle importante dans le mois.
Source : ESCAPAD 2017, OFDT
Chez les élèves de 3e
Baisse des expérimentations d’alcool, de 75,3% en 2018 à 64,1% en 2021. 30,7% ont consommé de l’alcool au cours du mois, en 2021. C’est le plus bas niveau depuis 2018. 1 élève sur 5 a connu une alcoolisation ponctuelle importante dans le mois.
41 000 décès annuels en France.
Sources Drogues.gouv
N’oublions pas
Le capital santé lorsqu’il est présent à la naissance, s’entretient et se perfectionne tout au long de la vie. Les méthodes sont très diversifiées et se répètent. Dans le ventre de la mère, on fonde sa naissance ; dans la jeunesse, on fonde sa vieillesse.
Le médecin traitant, le psychologue, les centres de santé sont là pour orienter au mieux les parents.
Enfance en danger : 119
L’alcool affiche son omniprésence et son influence très tôt sur les enfants.
A l’adolescence, selon les individus, sa consommation peut répondre à un besoin d’identification, d’indépendance ou à un mal d’intégration. La timidité et le manque de confiance en soi peuvent en être des motivations. Les habitudes familiales et sociales en font partie.
Il semblerait que les jeunes boivent de plus en plus et que les modes de consommation soient changés. On assiste à une individualisation qui se propage par des réseaux rendus efficaces par leur rapidité et leur explosion géographique. S’agit-il d’un paradoxe invivable entre communication et dépersonnalisation.
La démarche préventive du risque d’alcool se doit d’évoluer dans ses objectifs, ses méthodes et ses moyens.
Les premières identifications concluent à tenter de réduire les situations à risques (stress, pression des groupes, scolarisation difficile, conflits de générations…)
Les personnes autour de l’adolescent, en proie aux tentations de l’alcool, ont effectivement vocation à discuter des risques mais aussi de lui offrir d’autres solutions, lui ouvrir des horizons peut être fermés, lui proposer des activités ou centres d’intérêts différents et lui démontrer que l’épanouissement personnel et collectif peut passer par autre chose…
Science et Avenir, N° 864 de février 2019 p35, pose la question suivante : « Peut-on vraiment boire un verre d’alcool par jour ? …/… La plupart des études le martèlent : la consommation d’alcool,même modérée, est associée à un risque accru de cancer. » Fin de citation.
La France demeure dans le groupe de pays européens les plus consommateurs d’alcool. Même si la consommation continue de baisser, les alcoolisations ponctuelles importantes (API) augmentent, et concernent en France métropolitaine 26,5 % des femmes et 50,1 % des hommes de 15 ans ou plus en 2019, contre 16,5 % et 42,0 % en 2014. Fin de citation
Retrouvez toutes nos données sur : data. drees.sante.gouv.fr
LES DOSSIERS DE LA DREES N° 102 • septembre 2022 Synthèse L’état de santé de la population en France Septembre 2022
Science et Avenir, N° 864, pose la question suivante :
"Peut-on vraiment boire un verre d’alcool par jour ?
…/… La plupart des études le martèlent : la consommation d’alcool, même modérée, est associée à un risque accru de cancer."
Fin de citation.