L’après Burnout

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L’Organisation Mondiale de la Santé et la Haute Autorité de la Santé ont reconnu ce syndrome afin de lui donner des protocoles de soins correctes et une reconnaissance législative. (2017 - 2018)

Le burnout et après ?

Le pendant et l’après syndrome d’épuisement professionnel (burn out)

 Peut-on conseiller à quelqu’un, en graves difficultés, ce qu’il doit ou ne doit pas faire, surtout si le mal dont il souffre est l’épuisement ?

 Il est bien obligatoire de proposer à toutes personnes en détresse, un soutien concret, efficace et adapté.

 C’est sans doute ici que peuvent commencer les ennuis.

Pourquoi ?

 Tout un chacun peut y penser, il s’agit de la fameuse nature humaine qui s’interpose, fait ses bizarreries et posent des conditions pas toujours adaptées. 

 Voici, un des centres de l’inertie du monde !

 Oui, il est logique que personne ne puisse passer sa vie à offrir son temps et son argent. Logique aussi, que la reconnaissance soit de la partie.

 Ceci étant posé, l’individu souffrant d’épuisement, ne peut se relever que par le soutien, l’approche et le respect des autres.

 Sa limite se posera sur ses abus propres et ceux de son entourage.

 Il exercera ses excès, lorsqu’il est en phase montante de son épuisement. Cela est souvent impitoyable pour sa famille, ses amis, ses collègues…

L’épuisement devient un envahissement qui se répand dans tous les espaces de son être interne et externe. L’aboutissement est une saturation de tous et surtout du sujet, face à lui-même. Il se voit comme insupportable alors que dans son idée, il fait tout pour ne pas l’être comme par exemple tenir coûte que coûte et travailler, travailler, travailler…

 Le risque est pour tout le monde : le sujet « en syndrome », son environnement direct et indirect. Le suicide est parfois envisagé par maladie alors que tout l’entourage veut se soulager d’une situation qui lui devient quotidiennement, sans solution. Cette situation absorbe beaucoup l’énergie des aidants et ils déploient grands efforts autant en logistique qu’en réflexion.

 Attention DANGER !

Danger de quoi ?

 - De récupération des « syndromes d’épuisement » pour les diriger vers des situations de spoliations diverses : détournements de biens, licenciement sans conscience réelle de celui-ci…

 - D’accidents par la prise de risques hors limites humaines,

 - Par l’usage de stupéfiants, médicaments, alcool…

 - D’user d’artifices, de camouflages qui trompent tout le monde par le « burn out » lui-même,

 - D’avoir des premiers gestes de secours inadéquats ou inversés aux situations.

…/…

 Un autre danger s’impose : celui qui consiste à ne pas être en phase de burn out (après ou pendant) et enfin à « éterniser » le burn out pour échapper à la reprise d’une vie rendue complexe par l’état précédent la guerison.

 Ce qui peut aussi faire écrire que le syndrome n’est toujours pas guéri.

Sylvie.Michèle.Briere-2024

Sylvie Michèle BRIERE

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