Edito Spécial Juin

Niveau de lecture +++

« Une pierre en vie », je m’interroge sur ce sujet posé par un anonyme. Tentons !

Éditorial :

Qui a tué la seule Pierre qui devait rester en vie ?

 ! Le Martyr est celui qui délivre son âme par la souffrance de sa mort et rend son exemple visible aux autres.

► Celui qui meurt, dans la volonté et la paix de l’acte, est juste un passant de la Terre.

 ! Il n’y a donc ni « trouveur », ni « disciple ». Mais juste un passant de la Terre qui part tranquillement.

► Il a fait ce qui devait être.

 ! Personne ne comprend qu’il aurait pu faire plus et surtout que cela est obligatoire à tous, sauf à lui.

► Au mieux, une page se tourne.

Au pire, elle est à réécrire. Au plus grave, elle ne pourra ni se rédiger, ni se réaliser.

Le libre-choix en est la cause unique.


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Lorsqu’un parent donne à manger à un enfant, il ne s’agit pas que d’un acte qui déculpabilise l’adulte responsable de la naissance.

Il est bien question de proposer de vivre et de découvrir.

Le parent a déjà deviné et expérimenté ce qui lui permet de poursuivre le chemin.

Cela s’appelle la progression. Elle est un moteur d’ouverture et d’espoir.


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► Si le passant… passe, c’est qu’il sait où il va.

Il n’est ni martyr, ni victime, ni saint.

Il est juste un promeneur qui traverse la Terre.

 ! Vouloir qu’il parte plus vite ne fait que lui donner un droit qui lui rend bien service, mais à lui seul.

Pour cela, il faut croire.

Et à cet endroit, il n’y a que des certitudes, des suppositions ou bien le doute.

► Une fois de plus la boucle est bouclée. Le destin se referme sur lui et ses destinés, puisque la lucidité a disparu.

Qui a tué la seule Pierre qui devait rester en vie ?

Sylvie BRIERE 20 juin

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