Attitude mentale
Pour ne pas être la cible d’agresseurs tentés de penser que la gentillesse est un laissez-passer, le mieux est de ne pas installer les quiproquos ou les différents, les plus faciles à empêcher. Pour trouver les bonnes parades, la première application est de dire non à ce qui n’est pas acceptable. Faire le tri entre ce que l’on veut et ce que l’on ne veut, en général.
Le début de méthode
La franchise est un moyen concret, bien qu’insuffisant, qui permet de poser ses conditions (je suis « gentil et je reste »), de s’affirmer et de dire aussi que l’on ne lâchera pas si facilement, tout en restant soi-même.
Un être se développe en se forgeant une expérience globalisée avec le temps et parfois une carapace.
Le contexte
Le phénomène d’inversion se place aussi dans les rapports spontanés : la gentillesse et la politesse sont parfois considérées comme des dangers. Elles signifient que le « gentil » veut faire un mauvais coup en douce.
L’ordre pour sa part est admis comme un synonyme d’autorité… Possible mais pas toujours…
Pour d’autre, il n’y a pas de problème de conscience ou de positionnement. Ils ne transigent pas, ne dialoguent pas, ils sont bien ancrés dans leurs convictions et tout se complique à cet endroit car le monde tourne autour de nos convictions intérieures et nous les reportons sur l’extérieur.
Un individu sans malice et candide est une "proie facile".
S’agit-il pour cela de perdre ces deux aspects de sa personne ?
La solution est plus d’apprendre ou de proposer une reconnaissance de ses propres limites et insuffler des moyens de contrôle, voire de défense, qui sont individualisés. Cela dure toute la vie.
Est-ce seulement éducatif ?
Non, il y a bien entendu l’interprétation qu’une personne fait. La force et la concrétisation de celle-ci se manifeste autant mentalement que physiquement. Le reconnaître pour soi et se diriger vers un groupe de travail de défense (sport, recherche psychologique ou autre) paraît raisonnable pour ne plus subir un mal être.
William, bénévole