Le syndrome d’épuisement

Extraits

L’Organisation Mondiale de la Santé a reconnu ce syndrome afin de lui donner des protocoles de soins et une reconnaissance législative. (2017 - 2018)

Le syndrome d’épuisement

Prévention par observations et partages de constats : a - Y a-t-il une prévention au syndrome d’épuisement ? Oui, dans le sens où l’on peut/doit adopter des attitudes de préservation et d’hygiène de vie que l’on connaît tous par le bon sens.

b - Qu’observe-t-on dans la situation d’épuisement ou de burn-out ? Les individus décrivent souvent un harcèlement communautaire, dirigé contre eux.

c - Une autre prévention pourrait concerner… Les volontaires, les innovateurs auraient en quelques sortes l’obligation de se préserver par eux-mêmes ce qui leur imposerait de savoir se retirer quand il le faut, quitte à revenir sur leurs activités par la suite.

d - Est-ce réalisable sans le concours des « autres » ? Non, personne ne se soigne vraiment bien seul.

e - Quels sont les signes d’un épuisement ? Mon observation globale et répétée révèle que l’individu est dans une fixation de ses objectifs sans pouvoir s’en détacher. La marque principale est un manque de flexibilité inhabituel, il y a un surmenage. Cela peut s’accompagner d’une peur plus ou moins permanente, non comprise ou non identifiée, bien qu’effleurée !

Le repli, la honte ou un décrochage face à la société s’enclavent progressivement comme une glissade. Un manque de confiance, une remise en question épuisante s’installent et donnent un effet de silence ou de paroles incontrôlables.

L’acte posé est la prévention et l’information. La justice reste un moyen différent de prévenir des dangers privés et sociaux.

Reprenons ensemble sur le "décrochage, glissade" qui forme une emprise comme un mur de verre. L’individu perd ses repères face à tout. Seulement, le syndrome est puissant sur un point important : la conscience. Elle installe les peurs, la honte, la "glissade" énergétique, l’entêtement, la prise de risques et de nouveau le décrochage… soit « l’auto run ».

Et cela par paliers successifs jusqu’à la « brûlure ». La conscience est tout de même parfaitement éveillée et c’est à cet endroit précis qu’un "travail" ultra primordial peut se placer.

La prévention a ses points d’actions d’une finesse exceptionnelle car généralement, l’individu est en violence avec la confiance. Il se peut très fortement que certaines personnes de son entourage lui aient été favorables mais il n’en retient rien ou peu et cela fait partie du harcèlement décliné au départ.

Il y a aussi les mots « double sens », projetés sur l’individu de façons constantes qui le conduisent au doute. Prenons cet exemple simpliste : « Veux-tu du café ? » Réponse : « Non, pourquoi crois-tu que je veuille encore m’énerver ? ». Qui ne l’a pas entendu d’un épuisé en cours de syndrome alors que peu de temps avant, il était aimable ?

Certaines activités sont féroces en matière de doutes et d’ambiguïtés car innovantes ou porteuses de décisions, à emprises d’opinions ou de projets. Les certitudes n’existent jamais et lorsque l’on met un "produit" sur un marché, avec la réussite absolue pour centre, on parle bien d’un enjeu. Si celui-ci a pour caractère l’utopie et l’impossible, l’individu est bien broyé par un rapport de harcèlement moral. Et ce ressenti-là, qu’il soit juste ou pas, doit trouver des solutions pour ne plus entraver la santé.

L’autre rapport de harcèlement s’introduit par les attitudes, les gestes et les mots de personnes aux environs du projet et du personnage en "glissade". Alors la peur puis la peur de la peur s’installent dans le mental en brèche ou préparé à recevoir une forme de vision dite aujourd’hui "paranoïaque".

J’interprète la peur comme un klaxon ou un signal ou un révélateur d’une situation anormale. Elle a pour effet de nous faire courir devant un molosse, par exemple.

Seulement, lorsque la peur devient une boucle brûlante qui se met en « auto run », en circuit de "refroidissement chaud en permanence", elle devient maladive et épuisante, cela va de soi.

Cette primo réactivité pourrait alarmer l’entourage et la sortie de l’individu du "bain d’huile brûlant" s’imposerait. Cette sortie ne viendra pas seule.

Ici, les secouristes doivent avoir beaucoup de qualités : le cœur bien accroché, être sourd, ne pas avoir d’amour propre sensible, avoir des muscles mais aussi une capacité de convaincre hors normes ! Comment observe-t-on cette peur en avant-garde ?

On la constate par des changements d’humeur et une fatigue non observés auparavant sur l’individu. On en convient, c’est très générique, un peu comme la fièvre qui peut déceler une maladie mais laquelle ? La fatigue et la peur ne vont plus se quitter ou presque, tant qu’il n’y aura pas éloignement du foyer d’infection (l’entreprise, la maison, la salle de sport…).

Les solutions sont nombreuses mais très personnalisables. En principe, il y a un besoin d’éloignement, de repos et de soins médicaux autant de temps qu’il le faut.

Est-ce là le problème ? Oui car il faut quitter l’enjeu.

Je recommence : l’individu est insatisfait de son environnement (quelques soient ses raisons), l’extérieur le sollicite trop mais la personne exige d’elle-même tous les résultats et surtout la perfection car, elle, elle est d’habitude très engagée en tout. Elle veut donner plus et encore plus, elle n’envisage pas la précarité, elle ne peut pas y perdre son honneur, son intégrité…

Le Docteur Ali ADJEÏ et tous les intervenants qui suivent en parleront, chacun avec leurs mots. L’essentiel sera de trouver ceux qui vous conviendront le mieux. C’est ici qu’il faut que quelqu’un débranche le courant « auto run ». Le pouvoir faire et le vouloir s’affrontent avec violence et obstination sur une échelle psychique peu commune. Non seulement il y a brûlure mais le suicide commence à devenir une solution !

Pourquoi ? Un des points de vue est que l’épuisement se ressent comme une conscience impossible à négocier avec la volonté de réussir.

Réussir quoi ? Les réponses aux enjeux posés par le travail, la famille, les amis… La "brûlure" devient intenable de souffrances et d’épuisement.

Elle enflamme autant le corps que l’esprit et cette inflammation s’appelle ÉPUISEMENT, un épuisement « auto run » !

N’est-ce pas terrible ? Oui car l’on attend d’un épuisement qu’il fasse dormir et non pas s’enflammer ! Donc le point de rupture total se situe lorsque le corps et l’esprit se disloquent ensemble par l’épuisement.

f - Les solutions se trouvent à quel endroit ?

1 - L’entourage.

2 - Les soins médicaux adaptés et rapides.

3 - Le départ du lieu toxique.

Et surtout, avant la BRÛLURE !

Pourquoi ? Parce que le résultat sera que la santé pourra mieux se reconstruire.

Ai-je oublié quelque chose ? Sans doute puisque chaque "burn-out" est personnalisé. D’autres intervenants arrivent à votre lecture, ils y donneront des sens et des finesses différentes.


Le burn-out, qui fait son entrée dans la section consacrée aux « problèmes associés » à l’emploi ou au chômage, porte ainsi désormais le nom de code QD85. Citation OMS

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