Les pourquoi de la médecine ? - Réflexions

Médecine, soins, patients, prévention, collectivité

Le capital santé lorsqu’il est présent à la naissance, s’entretient et se perfectionne tout au long de la vie. Les méthodes sont très diversifiées et se répètent. Dans le ventre de la mère, on fonde sa naissance ; dans la jeunesse, on fonde sa vieillesse.

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Prévention par la cogitation de nouvelles solutions

MÉDECINE :

La mémoire collective a bien retenu le temps des dents arrachées à vif et des saignées. Elle a sans aucun doute conduit à chercher et, encore mieux, trouver des solutions efficaces pour que les soins médicaux élaborent des résultats probants, accompagnés d’un soulagement notoire de la douleur et de la maladie.

Le conflit actuel et immédiat de la médecine par rapport à ses patients est le même que celui du temps du « malade imaginaire », de l’antiquité ou même de la préhistoire. Il tient dans l’innovation et la perfection des actes. Les patients misent sur le ou les médecins pour sauver leur mise (la santé est un capital) et sont dans une situation de confiance ou de vulnérabilité, parfois contraignante.

Il y a aussi le « toujours plus » qui pose une réflexion éthique à laquelle la rapidité, voire l’urgence, ne peut pas répondre sans laisser un vide, une hésitation, un doute. L’autre partie délicate tient dans la recherche, qui elle, tâtonne et tâtonnera toujours puisqu’elle ne sait pas encore. Son droit à l’erreur et les contournements législatifs sont aussi des aspects très humains qui ramènent encore à des temps anciens pour l’Europe, et pour lesquels il est encore question de trafics d’organes ou de corps, par exemple.

Il arrive également que l’on prenne la médecine comme une « faiseuse de tout » alors qu’elle n’est qu’un moyen palliatif à la souffrance des corps et des esprits, qu’elle n’est pas la maladie elle-même et que les médecins sont des êtres humains comme les autres, c’est à dire avec de belles limites, même si elles sont moins grandes que celles du patient, en général.

Pour le rapport expérimental, le commun des mortels n’y entend pas grand chose et il est bien obligé de laisser faire. La confiance et ce que l’on appelle la transparence doivent faire leurs œuvres. L’éthique est un moyen de limitation dissuasif mais pas un sas d’étanchéité et de perfection totales, ce qui engage le doute et les autres dérivés.

L’argent étant un trouble fête dans cette histoire de sauvegarde humanitaire par le soin médical, les gouvernements mettent des lois de préservation qui sont loin d’être définitives. Lorsque le dicta de la vie est monnayable, on revient à un trafic des corps, bien que beaucoup plus sophistiqué qu’à notre chère préhistoire.

Chaque travail mérite un salaire et si ce derneer est confortable, on peut penser que le travailleur sera engagé et attentif. Pourtant, le soin, la médecine et son exercice demandent un petit truc en plus : être humain ou encore humaniste et fier de son métier. Pourquoi fier ? Parce que soigner c’est aussi entendre et voir, vivre des situations parfois très compliquées, injustes, pénibles, tristes ou heureuses… Et çà, il faut s’accrocher !!

Sylvie Michèle BRIERE, fondatrice

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