Interrogations de société - Réflexion

Mai 2010 à ce jour, Informations Solidarité Conseils

Prévention pour toi

La ou les trahisons, tout le monde en a vécu et heureusement en général on s’en sort.

Si à chaque impair, on devait se mettre dans une situation de vengeance, on serait sans nul doute dans un chaos mondial.

Mais que faire de ses déceptions et de ces souffrances ?

La plupart du temps, on les concentre dans un coin de soi pour dire qu’ensuite elles n’existent plus.

A cet endroit, sans le savoir et même en prétendant le contraire, on accentue la et les souffrances. Plus l’agissement sera de dire, ce n’est rien et plus on peut penser que c’est grave. En tout cas, la vigilance sera de s’attarder sur des points de confirmation dans le comportement quotidien.

Comment éluder un circuit fermé ? S’épancher sur une épaule toute la vie n’est pas possible, voir un psychologue l’est mais l’autonomie doit être préservée, aussi. L’essentiel se tient dans une liberté précieuse qui consiste à trouver chacun sa méthode pour rester soi et aller vers les autres.

Maintenant posons cette question : y a-t-il que des monstres sur cette Terre ?

et rajoutons : Êtes-vous sur de votre réponse ?


©

La deuxième partie de cet article traite des alliances et des accords/désaccords. Dans toutes les associations qu’un humain peut réaliser, il y a et y aura des disparités, des dissensions. Est-ce pour cela que la guerre ou les feux de celle-ci seront allumés systématiquement ?

Une divergence ou une diversité semble plutôt signe de bonne santé morale et une belle intégration au groupe humain. Le tout est d’en vivre certaines limites pour que la liberté des uns soit aussi la liberté des autres.

Être un personnage à multiples engagements n’a rien d’une trahison.

Évidemment que l’on « doit » choisir un camp ou son camp mais il n’est pas obligatoire d’être focaliser sur une notion d’appartenance et non appartenance. ON EST ! Pas plus et cela se nomme un engagement. En avoir plusieurs est possible et même inévitable.

On peut être mari, père de famille et fils (avec engagement) mais aussi président d’une société, apporteur de projets politiques ET culturels, être sportif ET écrivain… Cela s’appelle une complémentarité structurelle ! !

L’opinion publique s’attarde aujourd’hui sur le positionnement de son « camp » et des interactions avec les autres « camps ». En plus clair, sur la notion « d’amitiés et de loyauté » envers ses idées initiales et par extension, de son attachement à la morale. Les crises économiques sont toujours accompagnées de recherches et de demandes de réponses sur les valeurs. Cela est incontournable et très sain car, à cet endroit, des solutions seront apportées. Voici donc, une première raison au changement de camp ! Lorsque l’on ne trouve pas ici, on va ailleurs si l’on est décidé et intelligent. Mais ce n’est pas un acte anodin, il implique et si il ne trouve pas de « bonnes » réponses, il engage vers des frustrations individuelles comme collectives.

La communication doit impérativement faire son véritable travail de médiatrice, sans quoi… La violence s’installe.

Dans ces changements de camp ou ces appartenances, on constate des « connivences ». Forcement, tout le monde ou presque se connaît et a usé ses chaussures dans les mêmes cours de récréation. Sans parler des jeux de billes et les amourettes enfantines et adolescentes… Donc nous sommes encore dans de l’humain. L’âge adulte doit-il amener des scissions, des renoncements systématiques envers son histoire personnelle ? Mais si tout le monde fait cela, la colonne vertébrale du pays sera informe, sans consistance, ni saveurs de terroirs et d’humanisme ! Les belles contradictions et recherches humaines !

Je reviens encore et encore à ma notion de juste milieu : on ne peut compresser l’histoire individuelle pour une histoire collective et on ne peut envahir avec son Moi la collectivité ! Moit-Moit et rapidement ! lol !

Et bien qu’à cet endroit, nous nous trouvions dans une forme de constat/conclusion, je suis totalement d’accord pour y apporter des améliorations et des mises à jour mais pas jusqu’à la fin d’un rien du tout ! Pour exemple, notre cher Jean-Paul Sartre était un être d’exception mais son manque de sens pratique à pousser Simone de Beauvoir à écrire « le deuxième sexe » en deux tomes !

©©

Voici ce qu’en disent les sociologues :

  • « 1) Les humains agissent à l’égard des choses en fonction du sens que les chose ont pour eux…

2 ) Ce sens est dérivé ou provient des interactions de chacun avec autrui. » (Hebert Blumer).

  • « C’est dans un processus d’interprétation mis en œuvre par chacun dans le traitement des objets rencontrés que ce sens est manipulé et modifié. » (J.M. De Queroz/M. Ziomkovski).

« On ne peut comprendre une action ou le sens des mots qu’en faisant partie du groupe qui le prononce ou l’agit. Il faut avoir une connaissance du local pour comprendre ce qui se joue ou ce qui se dit ».

« Le courant interactionnisme démontre avec force que le social est en constante évolution, qu’ils se modifie sans cesse et que les individus ne sont pas écrasés par les structures mais c’est eux qui font la société au contact des autres… » (fin de citation., L’interactionnisme vu par le CNAM, cours de sociologie 2012)

« … De même qu’un seul élément peut avoir plusieurs fonctions, de même un seule fonction peut-être rempli par des éléments interchangeables ». Malinowski.

Pour conclure en sociologie :

« La réalité n’est pas universelle, elle est avant tout personnelle, liée à son histoire, son itinéraire où chaque situation prend un visage particulier, expliquant en grande partie, le caractère pluriel des interactions et non son automatisme ou sa mécanique standardisée. » (fin de citation, cours de sociologie CNAM ).

©©

Lorsque vous croisez votre voisin et que vous savez qu’il n’a pas du tout les mêmes points de vue que vous, mais que ni l’un ni l’autre n’outrepassent les limites d’un comportement social et civique « normal » ou rangé, on ne pressent aucun conflit.

Le pays des droits de l’Homme est fort de ses libertés individuelles.

©©

En reprenant l’actualité vive et encore sans réponse suffisante, abordons deux thèmes : le cumul des mandats et les alliances en matière d’opinions.

Le premier :

  • D’un côté, on propose que les mandataires politiques soient responsables d’une seule fonction. On peut y voir une demande cachée de ne pas cumuler les salaires mais aussi une forme de préservation des droits du travail qui consiste à ne pas faire plus d’un certain quota d’heures dans un mois ouvré, même en tant que responsable.
  • Pour l’autre versant, on peut analyser la position suivante : nous avons l’expérience et nous connaissons les dossiers parfaitement. De plus lors d’une responsabilité locale multiple, nous sommes à même de mieux intégrer l’ensemble du dossier par le fait qu’on le retrouve à plusieurs niveaux et sous plusieurs facettes.
  • Réponse du premier intervenant : il faut transmettre le pouvoir politique aux plus jeunes de façon à les mettre sur l’échiquier et que la relève s’assure par elle-même.
  • Deuxième intervenant : Nous sommes en accord avec cela mais donnez-nous des outils pour être en droit de passer un flambeaux avec des conditions optimales.

La notion de parrainage entre ici, sans nul doute.

©©

Maintenant, voici le sujet des alliances : Comment peut-on renier certains aspects contradictoires de l’être humain ? Et sans entrer dans le désaccord, on peut être juste différent. Alors pourquoi certains pourraient avoir droit à une identité multi-facettes et pas d’autres ? Sommes-nous socialement en route vers un perfectionnisme collectif qui pourrait devenir dangereux car chacun pourrait finir par avoir ses critères propres sans aucun mouvement acceptable. On appelle cela une radicalisation, vue sous un angle précis. Mais le soucis reste moindre si il s’arrête à cet endroit.

Il s’agit de développer la notion d’opinion et de relation à l’autre (voir l’art. dans la rubrique Société) : « Si tu n’es pas dans mon sens, je ne peux pas te fréquenter ! » et il est possible de rajouter : « Si tu fais une erreur, je t’attends pour… t’enfoncer ! ». C’est une idéologie de « bande » ça, non ? On constate une rupture et la démocratie individuelle comme collective est en danger. La notion d’erreur comme d’opinion nécessitent l’une comme l’autre, des débats (des véritables comme la com.) si l’on respecte une tradition de Liberté. Rappelons très fermement que les contournements délictueux et la transgression sont minoritaires lorsque l’on préserve l’individu dans son groupe immédiat et dans son groupe « Nation ». Le défaut de sincérité est en cause à ce jour mais il l’a été de tout temps.

Sylvie Michèle BRIERE, fondatrice

Revenir en haut